L'organisation

Sumatra a perdu en moyenne 214 000 hectares de forêt tropicale humide PAR ANNÉE sur la période 2001-2019 ! La perte totale pour cette période a été de 3,9 millions d'hectares ! Aujourd'hui, il reste environ 14'000 orangs-outans sauvages.

Umang Isaq, qui signifie "oncle Isaac", a rejoint le projet en 2012 en tant que deuxième partenaire. Le village est situé dans un paysage enchanteur du district central d'Aceh, à un peu plus de trois heures de route de Takengon, la capitale du haut plateau de Gayo. Pendant la guerre civile, Umang Isaq était une zone de repli secrète des combattants de la liberté d'Aceh, ce qui a entraîné un conflit avec l'armée et, par conséquent, une expulsion violente de la population villageoise résidente. Ce n'est qu'après la fin de la guerre civile en 2005 que les cultivateurs de café sont revenus peu à peu et ont pris soin des plantations délaissées.

Actuellement, Orang-Utan travaille avec 28 petits paysans qui exploitent 30 ha. La situation de ces plantations est particulière, car il n'y a pas d'autres plantations de café à proximité immédiate.

Le produit

Les jardins de café se situent à une altitude de 1000 à 1300 m et les variétés arabica Tim-Tim et Ateng sont les plus cultivées. Le haut-plateau de Gayo fait partie des plus grandes zones de culture d'arabica à cette altitude dans le monde. La zone protégée de l'écosystème de Leuser, qui s'étend sur 2,2 millions d'hectares, comprend le parc national de Gunung Leuser, qui abrite les quatre grandes espèces de mammifères endémiques de Sumatra, menacées d'extinction : rhinocéros, éléphant, tigre et orang-outan, qui constituent leur dernier habitat.

La culture du café à Gayo a été introduite pour la première fois en 1908, pendant la période coloniale néerlandaise. Les plantations de café des hauts plateaux de Gayo jouent depuis des générations un rôle important dans le soutien des moyens d'existence des communautés locales. Les plantations de café de Gayo sont gérées par de petits exploitants individuels possédant en moyenne moins de 2 hectares de terres. En raison de son sol volcanique fertile, le caractère du café Gayo est très diversifié, compte tenu également de la multitude de variétés de café cultivées. Sans parler de la manipulation exceptionnelle après la récolte. Tout cela fait du Gayo Coffee un café unique en son genre. Les influences complexes des hauts plateaux de Gayo génèrent une multitude d'arômes distinctifs qui font du café Gayo l'un des cafés les plus spéciaux au monde.

Le café orang-outan se distingue par des saveurs fruitées et de noix ainsi que par une douce acidité. 

Impact du commerce équitable

• la prime est directement distribuée aux petits producteurs
• le projet soutient les agriculteurs partenaires par le biais de diverses formations aux pratiques agricoles, y compris l'agroforesterie et la culture intercalaire pour accroître la biodiversité, l'ombrage et l'amélioration de la rétention d'eau des fermes, la régénération des caféiers et l'optimisation de la production et de l'utilisation de compost provenant de sources locales
• Promouvoir le rôle des femmes et des jeunes qui s'engagent activement dans les groupes d'agriculteurs et participent aux décisions qui répondent réellement à l'élément compliqué de la gestion des revenus du ménage.
• Réduction du taux de pauvreté et de la mise en valeur des terres forestières
• Promotion de la production de café selon la norme Orang-Utan Coffee Standard
• Garantir la qualité du café et s'assurer que les différents cultivateurs sont formés et produisent dans des conditions certifiées bio.
• Promouvoir et mettre en œuvre une culture durable du café, notamment en protégeant les sols par des méthodes de culture respectueuses de l'environnement, en minimisant les activités qui ont un impact sur la libération de carbone dans l'air, en utilisant des engrais organiques et en cultivant des caféières ombragées.

Réalisations depuis l'adhésion à l'Orangutan Coffee Project :

• Renforcement des capacités agricoles : les petits paysans reçoivent une formation régulière sur les méthodes de culture écologique, y compris le compostage et la replantation.
• Amélioration de l'équipement : matériel de désherbage mécanique et unités de décorticage, amélioration des installations post-récolte pour le processus de séchage.
• Amélioration des moyens de subsistance : l'amélioration des processus et de la formation permet d'obtenir un meilleur produit et d'assurer la stabilité financière à long terme des petits exploitants et de leurs familles.